SARRANT
(Gers)
Blason du village.
D’argent à une pomme de pin de sinople.
Découverte.
À 40 km d’Auch, Sarrant enroule ses hautes maisons de pierre, de torchis et de colombages autour de l’église Saint Vincent, reconstruite et agrandie après les guerres de religion.
On entre dans le village par une porte voûtée du XIV° siècle percée dans une massive tour carrée, témoin de son passé médiéval.
De forme circulaire, le village est une bastide autour de son église. Il a succédé à un habitat du Moyen Âge édifié sur un site antique.
Sarrant, situé sur la voie romaine Toulouse-Lectoure, figure sur les cartes de l’Empire Romain sous le nom de Sarrali. Cette origine antique a été confirmée, en 2004, par la découverte d’une tombe bâtière, couverte de tégulae (tuiles), antérieure au IV° siècle.
La charte des coutumes de la ville datée de 1265, avec les privilèges annexes accordés par Philippe IV le Bel en 1307, fait de Sarrant un castrum royal dirigé par des Consuls.
Nul Seigneur ne peut y exercer son pouvoir.
Au XV° siècle, il existe trois châteaux dans la juridiction : le château de Savailhan, celui de Reychac (aujourd’hui disparu) et le château de Cédailh, tout proche du village.
La ville s’est développée, principalement, autour de la culture du blé, de la vigne et de l’élevage de brebis.
L’artisanat est dominé par les métiers du tissage de la laine et du lin.
En 1813, le pont-levis est remplacé par un pont de pierre. Plus tard, une large brèche sera faite dans la muraille ouest pour donner passage à la route. Entre 1853 et 1863, dans un souci d’assainissement et de modernisation de la ville, les fossés sont comblés et des platanes plantés sur leur emplacement.
En 2018, la commune comptait 365 habitants – En l’an 1800, elle comptait 1070 âmes alors qu’au XVI° siècle, il y en avait 2000 !